L’intervention de notre camarade Pierre Ducoloner au conseil municipal de Dourdan est à retrouver ci-dessous.
BUDGET 2018 -4
Après un aller-retour dans le Perche, vendredi, pour récupérer la
marchandise chez notre producteur attitré, la traditionnelle choucroute de la section a été servie samedi soir à Leuville.
Avec 70 personnes et la présence de notre camarade Amadou Deme, secrétaire de la fédération, l’édition 2018 a de nouveau été une belle réussite.
Au programme, fraternité, bonne humeur, chants, danses…. sans oublier la politique !
Pas loin de 50 000 personnes dans les deux cortèges parisiens de la manifestation du 22 mars qui se sont symboliquement rejoint pour “prendre la Bastille”. Les membres du PCF-Hurepoix étaient présents, avec les camarades CGT91, ou derrière la FERC entre autres. L’étincelle est là, il faut maintenant l’entretenir!! Au soir du 22 mars et à l’aube de nombreux évènements qui se profilent se printemps, le PCF-Hurepoix renouvelle son appel à la mobilisation.
Dans un contexte de système capitaliste mondialisé, le gouvernement organise la distribution de cadeaux aux riches (ISF, loi travail, ….). Le prétexte ? Si on n’est pas gentil avec eux ils vont partir dans un autre pays ou embaucher un meilleur avocat fiscaliste.
Dans le même temps pour compenser, ils vendent les bijoux de famille et démantèlent les services publics, Il y a dans le même temps toute une population de citoyens plus exposés, plus modestes à qui tous les efforts sont demandés. “Solidarité entre générations” avec la hausse de la CSG, baisse des APL, développement de la précarité pour plus de corvéabilité par la loi travail, travail en sous-effectif chronique dans les services publics, à l’hôpital, dans les EHPAD, à l’université, dans la police….
Le prétexte: ils savent que quoi qu’ils fassent on ne peut pas s’expatrier facilement ou cacher nos avoirs dans des paradis fiscaux ou derrière des montages financiers sophistiqués.
Combien de temps, encore, allons nous nous résigner à ce sort qu’ils prétendent inéluctable? Quand va-t-on cesser de courber l’échine, se décider à se mettre tous ensemble pour déclarer que ça suffit! Que même si c’est plus compliqué maintenant il va falloir qu’ils aillent chercher l’argent là où il est vraiment!
Le 22 mars, il faut faire déborder les rues d’enthousiasme et d’espoir pour inverser le rapport de force. La convergence des luttes est à portée demain, ne laissons pas passer l’opportunité qui se présente sans rien faire. Ensemble défendons nos services publics et notre modèle social et ensemble faisons bouger les lignes.
Le PCF-Hurepoix
Vous l’attendiez, le nouveau quizz-militant du PCF-Hurepoix est enfin en ligne.
Autour de la mobilisation du 22 mars, 50 ans après mai 68, un point sur la défense des services publics!
Cliquez sur “démarrer le test” et découvrez quel défenseur des services publics vous êtes…
Rendez-vous lors des mobilisations de printemps qui arrivent!
Après le succès du quizz-militant sur les excès du capitalisme (à retrouver ici: Quizz “excès du capitalisme“), nous vous proposons un quizz-militant sur la SNCF et les préjugés véhiculés autour des cheminots.
Pour participer il suffit de cliquer sur “démarrer” ci-dessous.
Grande réussite pour la journée de formation “Passer des idées aux actes?”organisée par la section avec la participation du directeur du département de psychologie et du travail de l’Université d’Aix-Marseille.
Dans le cadre de la préparation du congrès de novembre, la section Hurepoix est à l’origine de plusieurs initiatives. Après un débat sur le “sens du combat communiste” mercredi soir, c’est une demie-journée de formation qui était organisée samedi 10 mars à Egly.
Un exposé didactique et des pistes de réflexions intéressantes pour l’amélioration de nos pratiques militantes font de cette intervention un grand succès. Des informations très utiles pour améliorer notre démarche au quotidien, auprès des militants et des non-militants.
Ci-dessous le rapport introductif par Michaël Demarque
Intro_comm-engageanteMerci encore à l’intervenant pour sa participation.
Nouveau sur le site, nous vous proposons maintenant des quizz-militants. Pour le premier, nous vous proposons de tester très brièvement vos connaissances sur le partage des richesses dans le monde et en France! Laissez-vous tenter et cliquez sur “démarrer” ci-dessous, cela ne vous prendra que quelques secondes.
Sous couvert de “départs volontaires”, ce n’est pas moins de 2400 suppressions d’emploi qui sont visées par le groupe Carrefour.
Ce “plan de transformation de l’entreprise” touche 6 magasins de type Carrefour Contact en Essonne: Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Longjumeau, et Verrières-le-Buisson et, sur le territoire de la section, Breuillet,
Ci-dessous un article du Républicain qui relaie le mouvement social.
Le tract est disponible ici: Tract Carrefour-1
Essonne : mouvement social au Carrefour Contact de Breuillet
Du fait des inégalités professionnelles et salariales, à partir de 15h40, les femmes ne sont plus payées. C’est à cette heure symbolique qu’elles quitteront le travail ce jeudi 8 mars. Et ensemble, militantes et militants féministes, politiques, syndicalistes, défileront dans toute la France, comme un peu partout dans le monde, pour demander l’égalité entre les femmes et les hommes et la fin des violences de genre.
Le PCF s’associe à cette initiative et vous donne rendez-vous à Paris Place de la République à 15h40
http://2017.pcf.fr/8_mars_l_galit_ne_peut_plus_attendre
https://www.evous.fr/Journee-de-la-Femme-Paris-programme-evenements,1174788.html
Depuis le début de l’histoire le PCF est au côté des locataires pour les assister dans leur démarche et demander la création d’un office public en remplacement de l’OPIEVOY. Le temps et l’argent lui donne une fois de plus raison.
Nous relayons ici le communiqué de presse de la fédération de l’Essonne du PCF ainsi qu’une note du Collectif pour un service public du logement
Nous relayons aussi dans ce contexte une note du Collectif pour un service public du logement:
On apprend dans un article du Parisien du 19/02 que L’ESH « Résidences Yvelines-Essonne » était « à la recherche d’un partenaire privé qui puisse apporter 250 M€ afin de remplacer Action Logement, qui aurait mystérieusement décidé de se retirer ».
Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ?
Parce que la mise en œuvre de l’opération de fusion des actifs de l’Opievoy de l’Essonne et des Yvelines, (150 millions € en trésorerie et 330 millions € en immobilier : 45 % du capital de la future nouvelle société) avec une partie du patrimoine d’Action Logement correspondant à 55%du capital a semble-t-il échoué.
Cela au moins provisoirement, mais il n’est pas à exclure que cet échec soit définitif.
Selon nos informations, Action Logement a pris la décision concernant la part de son patrimoine qui serait transférée dans cette opération. Ce qui a été acté par son Conseil d’administration. Mais ces actifs n’auraient pas été « libérés » et l’opération de fusion aurait été bloquée.
Première conséquence :
Dans l’immédiat « Résidences Yvelines-Essonne » est ou pourrait bientôt être dans l’illégalité.
En effet selon la loi, les collectivités locales ne peuvent pas détenir plus des 2/3 des actions dans une ESH. Le tiers privé correspondrait donc à 240 millions (cela se rapproche des 250 millions € évoqués par le Parisien). Cet apport devrait conformément à la législation provenir d’un acteur du logement social et requerrait probablement un nouvel agrément du ministère du logement.
Lors de la mise en place de la ESH, l’Opievoy avait libéré ses actifs pour constituer le une partie du capital de celle-ci. Mais un délai avait été accordé pour Action logement pour apporté les siens grâce à une dérogation (pour combien de temps ?) permettant provisoirement de ne pas respecter la règle des 2/3 – 1/3.
Or aujourd’hui « Résidences Yvelines-Essonne » est une ESH 98 % publique (2 % restant viennent d’Action logement provenant peut-être du capital de la Sahlmap, la « coquille vide » de ce groupe ayant servi pour l’opération de fusion).
Deuxième conséquence :
Si les 2 départements trouvent un partenaire privé entrant dans le capital comme actionnaire minoritaire à hauteur d’un tiers, ceux-ci seraient l’actionnaire majoritaire et ils auraient donc la responsabilité de diriger cet organisme HLM.
C’est dire s’ils avaleraient leur chapeau puisqu’ils ont toujours prétendu que ce genre de travail devait revenir à un groupe puissant et privé capable d’apporter les financements nécessaires et de conduire les opérations de construction comme le travail de gestion. Les élus ajoutaient-ils ayant pour rôle de contrôler que les intérêts des habitants et des collectivités soient préservés. (Voir conférence de presse Bédier- Derovray du 12 janvier 2017).
« Jusque-là décideurs et gestionnaires de l’office HLM public qu’était l’Opievoy, les élus ont indiqué se retirer de la gestion au profit d’Action logement. « Les collectivités seront là pour surveiller et non diriger, ce n’est plus la mission des élus de devoir gérer le logement social, a assuré Pierre Bédier, d’ailleurs membre du nouveau conseil de surveillance. Ils continueront de surveiller que la construction de logement social et la rénovation se fassent comme elles doivent se faire. »
La Gazette des Yvelines 12 janvier 2017
Troisième conséquence :
Si cette solution échoue et que l’on n’a pas d’actionnaire privé le retour à une solution publique se posera. Mais la solution à 2 départements se heurtera à l’amendement qui avait été introduit justement pour démanteler l’Opievoy.
Dans ce cas, soit on abroge cet amendement (la loi Elan en préparation en donne l’opportunité), soit on met en place 2 offices départementaux (voire des offices de communautés d’agglomération qui ont maintenant la compétence logement).
Ces solutions que nous avons toujours défendues, notamment la première que nous avons privilégiée sont légitimes car il est totalement aberrent qu’un département comme celui de l’Essonne avec 1,3 million d’habitants ne dispose d’aucun office public (une exception en Ile de France comme dans la quasi totalité du territoire national.
Rappelons que Bernard Vera de son côté et François Jousset lors de la rencontre des élus concernés par l’avenir de l’Opievoy avec la préfète, les président du conseil départemental, du directeur de l’Opievoy et du président d’Action Logement avaient demandé la publication de l’étude qui selon la préfète aurait démontré l’impossibilité de créer un office départemental HLM. Ce qu’elle n’a jamais faite malgré l’engagement fait en public.
A l’occasion du conflit actuel, cette question reste à l’ordre du jour. Plus que jamais ce document doit être rendu public.
L’impossible conciliation entre deux logiques contradictoires
Selon Arnaud Legros, directeur de Résidences Yvelines Essonne : « Nous ne sommes pas parvenus à coogiques » dit-il (voir en annexe 1 l’interview de Elodie Raitiere, dans AEF Urbanisme) Mais cet argument a été l’argument central de ceux qui se sont opposés à ce projet, notamment des militants et des élus communistes.
Il y a bien une incompatibilité entre les objectifs poursuivis par les uns et par les autres qui d’ailleurs ne se réduit pas à l’opposition entre la centralisation et l’initiative locale.
Or, Action Logement qui est l’actionnaire majoritaire dans le montage financier entend imposer ses objectifs :
Pour lui, c’est le marché, avec ses règles et ses méthodes, qui doit avoir le pouvoir de décider de la gestion et de l’avenir du logement social. Ces règles ce sont celles de la valorisation immobilière. Il faut rentabiliser le patrimoine en le densifiant, en se débarrassant des parcs insuffisamment rentables, en vendant les logements à leurs locataires (alors que ces derniers les ont souvent déjà financés avec leur loyer), en concentrant dans 3 ou 4 grands groupes du logement social tous les organismes publics et privés. Ce projet que veut mettre place Macron et le patronat affaiblirait les locataires comme les élus souhaitant défendre et promouvoir un logement de qualité qui respecte les choix d’aménagement et de développement des villes. Les présidents des CD de l’Essonne et des Yvelines ne peuvent pas ignorer ces exigences des populations et des élus de leur territoire, même si des objectifs clientélistes ne sont pas non plus absents de nos 2 politiciens de droite.
Ainsi, à l’insu de son plein gré comme dirait Virenque, A. Legros illustre les contradictions et les graves menaces qui pèsent sur les populations avec un accord avec Action logement ou tout autre promoteur privé.
1- Legros confirme que toutes ces opérations de fusion entre le public et le privé sont très contradictoires. Or celles-ci sont aussi au centre des projets de restructuration du logement que veut mener Macron avec le projet de loi Elan : « Le projet Macron n’est, en effet, pas seulement d’organiser une péréquation entre organismes riches et pauvres, mais surtout de les transformer tous en entreprises à structure capitalistique, avec des actionnaires. Cela suppose notamment de mettre fin au statut des offices publics, « un ovni juridique, une anomalie qu’il faudrait corriger », selon François Jolivet, député (LRM) de l’Indre ». (Article paru dans le Monde du 24/01/2018 de Isabelle Rey-Lefebvre)
2 – P Legros montre aussi qu’avec le temps perdu dans cette affaire de nombreux travaux ont pris du retard et des financements à très faibles taux avaient été manqués, faisant perdre à Résidences Yvelines Essonne des moyens financiers importants.
Conclusion :
Les choix d’hier des dirigeants départementaux de la droite comme les projets d’aujourd’hui de Macron pour le logement social conduisent dans une impasse mortifère. Mais les contradictions sont telles qu’elles peuvent permettre d’ouvrir des brèches dans leur tentative de liquidation de notre modèle original de logement social qui peut et doit être mise en échec.
Les évènements actuels confirment la justesse du combat mené dans l’Essonne contre ce projet en 2016- 2017 avec les contributions de militants et des élus communistes.
Les luttes pourront gagner en efficacité si les communistes portent un projet pour un logement social qui s’adresse à de larges couches de la population alors que l’on veut y parquer les plus pauvres. Si l’on traite la question du logement dans son environnement en lien avec la promotion de l’emploi, des services publics (écoles, crèches,..), des équipements commerciaux. Si des droits nouveaux avec les moyens de les exercer sont garantis pour les locataires.
Annexe 1 : interview de Elodie Raitiere, dans AEF Urbanisme)
Annexe : La liste des OPH par département en Ile de France
PARIS HABITAT-OPH | 75119 |
OPH DE COULOMMIERS | 77101 |
OPH – VAL DU LOING HABITAT | 77103 |
OPH 77 | 77104 |
CONFLUENCE HABITAT | 77105 |
PAYS DE MEAUX HABITAT | 77106 |
MC HABITAT | 77107 |
MANTES EN YVELINES HABITAT | 78104 |
VERSAILLES HABITAT | 78106 |
COLOMBES HABITAT PUBLIC | 92109 |
COURBEVOIE HABITAT | 92110 |
MONTROUGE HABITAT-OPH | 92117 |
OPH DE PUTEAUX | 92120 |
CLAMART HABITAT | 92130 |
OPH DE LEVALLOIS-PERRET | 92133 |
OPH DE GENNEVILLIERS | 92134 |
OPH DE NANTERRE | 92136 |
CHÂTILLON HABITAT | 92142 |
HAUTS-DE-SEINE HABITAT OPH | 92143 |
ANTONY HABITAT | 92147 |
SEINE OUEST HABITAT | 92901 |
OPH D’AUBERVILLIERS | 93104 |
BONDY HABITAT | 93106 |
OPH D’AULNAY-SOUS-BOIS | 93108 |
OPH MONTREUILLOIS | 93116 |
OPH DE VILLEMOMBLE | 93123 |
SAINT-OUEN HABITAT PUBLIC | 93128 |
PANTIN HABITAT | 93131 |
OPHLM DE DRANCY | 93137 |
OPH BAGNOLET | 93148 |
OPH DE BOBIGNY | 93150 |
SEINE-SAINT-DENIS HABITAT | 93151 |
PLAINE COMMUNE HABITAT | 93901 |
LOGIAL-OPH | 94102 |
OPH DE VILLENEUVE-SAINT-GEORGES | 94107 |
VALOPHIS HABITAT | 94108 |
OPH D’IVRY-SUR-SEINE | 94113 |
KREMLIN-BICÊTRE HABITAT | 94114 |
NOGENT HABITAT OPH | 94118 |
OPH DE VITRY-SUR-SEINE | 94125 |
OPALY | 94129 |
MAISONS-ALFORT HABITAT | 94139 |
OPH DE SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS | 94141 |
OPH DE THIAIS | 94143 |
OPH DE VILLEJUIF | 94145 |
CACHAN HABITAT OPH | 94146 |
VAL PARISIS HABITAT | 95103 |
VAL-D’OISE HABITAT | 95104 |
Nom de l’Office | Code Office |